Cette chapelle a été reconstruite en 1720 par les Ménerbiens, en action de grâce pour avoir été épargnés de la peste. Elle exploite un emplacement ancien qui conserve en soubassement les restes d’un édifice énigmatique, peut-être une chapelle plus ancienne. Signalons qu’à proximité se situait, également aux abords du village actuel, l’important prieuré Saint-Estève (Ve siècle) qui renvoie aux premiers temps chrétiens.
La chapelle Notre Dame des Grâces comporte une porte en plein cintre, deux fenêtres de part et d’autre et un oculus dans le haut du fronton. Le plafond est en bois. Un clocheton en pierre abrite une cloche en bronze.
Restaurée en 1955, à l’initiative du peintre russe, Georges de Pogédaïeff, la chapelle est dotée d’un triptyque empierré derrière l’autel et de quatre grandes peintures murales de l’artiste. Un autre artiste local, le peintre et sculpteur Antonin Barthélémy, l’a assisté dans son entreprise en créant un autel, une rampe de communion en pierre sculptée représentant la vie de Saint Gens, ermite au Beaucet, ainsi qu’un bénitier.