Cette chapelle, élevée en 1734 par la confrérie des pénitents blancs, porte la titulature de Saint Blaise, saint patron des cardeurs de chanvre. Grand guérisseur et évêque de Sébaste en Arménie, il fut martyrisé sous le règne de Dioclétien et mourut en 316.
Le tympan de la porte présente les restes d’une sculpture mutilée à la révolution, représentant deux moines pénitents à genoux au pied d’une croix. L’édifice possède deux éléments architecturaux du XVIIIe siècle classés à l’inventaire des monuments historiques : un plafond en bois décoré et sculpté, et une grille de tribune en fer forgé.
La chapelle surmonte un rocher isolé, occupé à l’origine par un édifice qui reste encore énigmatique, peut- être une tour médiévale ou un élément défensif élevé au temps des guerres de Religion au XVIe siècle.
Pendant la période révolutionnaire, la chapelle a servi de salle de réunion républicaine. Aujourd’hui elle peut accueillir des baptêmes, des cérémonies religieuses et des manifestations culturelles.