L’église Saint-Luc a été reconstruite au XVIe siècle après les guerres de Religion, vraisemblablement à l’emplacement d’un prieuré du nom de Saint-Sauveur, à proximité de l’ancien cimetière. Sur le parvis de l’église se réunissaient les consuls et les échevins. Une croix en fer forgé est scellée sur un socle carré édifié, tout comme l’église, en pierre calcaire blanche des carrières voisines.
L’église originelle est mentionnée dans les archives ecclésiastiques dès le XIIIe siècle, époque où elle dépendait de la puissante abbaye bénédictine de Saint-Gilles dans le Gard. Il est encore possible aujourd’hui de lire la date de 1594 sur le couronnement du campanile.
Les cinq chapelles de l’église contiennent des œuvres du XVIe et XVIIe siècle, dont la plupart sont inscrites ou classées à l’inventaire des Monuments Historiques, tout comme le maître-autel et la grille de communion.
Depuis 2017, l’église Saint-Luc est inscrite au titre des Monuments Historiques.